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L'association Le Défi est née d'une convergence de vues de deux personnes à savoir le pasteur Nové Prosper, pasteur titulaire national de l'église de la grande commission au Togo, et le frère Agboyibor Mawuena, communément appelé frère Emmanuel. Les deux personnes ont noté pour une fois cette convergence de vues vers fin 1998. Séjournant alors au Ghana, le frère avait reçu en visite le pasteur et ensemble ils avaient discuté sur la manière pratique pour l'église de Dieu de venir en aide aux cas sociaux dans le corps du Christ et voire d'avoir de l'impact de manière aussi suffisante et positive sur la vie quotidienne des fidèles et des autres membres de la société humaine.
Le constat est que l'église a démissionné par rapport à ce qui devrait être son rôle dans la société des humains, que ces derniers soient chrétiens ou non, surtout en ce qui concerne la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement mais aussi dans l'édification de leur société dans un contexte de développement humain. La parole de Dieu nous montre et nous démontre que l'église, le corps du christ, doit être un havre de paix, un havre de l'excellence, un refuge pour les gens démunis, une asile tous azimuts, où le meurtri devrait trouver un réconfort, ou le démuni pourrait trouver assurément de l'aide, où l'homme laborieux devrait être encouragé, etc.
Le Seigneur Jésus répondait aux apôtres : "Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Matthieu 9 : 13), lorsqu'ils venaient le conseiller de laisser partir ceux qui s'étaient attroupés depuis des heures pour suivre ses enseignements. Quelques pains et quelques poissons avaient suffi au Maître des temps et des circonstances d'accomplir le miracle. Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement (Hébreux 13 : 8); il peut toujours faire le même miracle aujourd'hui. Il suffirait de quelques bonnes volontés disposées à donner de leurs temps, à donner de leurs biens, à donner de leurs savoirs ou connaissances pour y arriver. Dieu veut faire de grandes choses dans nos vies et nous amener à marquer notre temps, notre époque pour une vie chrétienne voire sociale plus épanouie, mais Il ne le pourra que si nous comprenons quel est le sens de notre existence et ce à quoi Il nous appelle.
Cette convergence de vues quant à la place du chrétien et à son rôle au sein de l'humanité nous a amenés à créer cette association dont le nom fut d'ailleurs suggéré par le pasteur Nové Prosper. Quelques mois de travail plus tard, les différents textes constitutifs étant prêts, la jeunesse et le comité de l'église de la grande commission de Lomé avaient été mis à contribution pour mettre sur les fonts baptismaux l'association le défi un 17 décembre 2000. Les débuts n'avaient pas été de tout repos, les toutes premières difficultés inhérentes aux œuvres humaines commencèrent par pointer leur nez. En octobre 2001, le président d'alors de l'association devait partir en Belgique entamer ses études post-universitaires en gouvernance et Développement à l'université d'Anvers. Plus tard quelques autres membres piliers de l'association ont dû émigrer, les uns vers les Etats-Unis, les autres vers les pays de la sous région ouest africaine notamment en Côte d'Ivoire pour raison professionnelle. Certaines personnes ont carrément abandonné l'association. La jeune association allait pâtir un peu de ses mouvements et crises malgré le dévouement des frères et sœurs qui avaient hardiment pris la relève et s'étaient démenés pour qu'elle ne meure, ne disparaisse et, il faut le dire, ils avaient fait du bon boulot. L'association sera reconnue par l'état togolais par arrêté ministériel et son logo enregistré au bureau togolais des droits d'auteurs en tant qu'œuvre plastique.
L'association avait dès le commencement eu son siège au sein de l'église qui l'a toujours soutenue, à savoir l'église de la grande commission de Lomé, mais elle a dû, entre-temps pour des raisons pratiques et réalistes, déménager en un nouveau local, son siège social actuel.

vendredi 29 décembre 2017

L'heure du bilan !

Cette année encore, il n'y aura pas la journée "Halleluya" ! Cette journée tient lieu souvent dans la dernière semaine de l'année et est réservée à la louange à Dieu, à l'expression de notre reconnaissance à ce grand Dieu pour son amour envers nous, sa protection, ses provisions à notre égard, etc. C'est aussi une journée pendant laquelle on récompense les meilleurs de ceux d'entre les élèves, les étudiants parmi nous qui avaient excellé dans leurs études pendant l'année académique précédente si cela ne fut fait juste pendant les derniers jours des vacances scolaires d'été. 
Cette année, rien de tout cela n'aura lieu.
La faute à qui? La faute à personne, dira t-on ! C'est vrai ! Cela tient plus à la responsabilité de la situation économique précaire dans laquelle est notre pays et qui désarme toutes les bonnes volontés pour agir et ou financer quelques projets sociaux envers des personnes démunies, et encore plus de chercher à organiser une journée de reconnaissance à Dieu, laquelle organisation nécessite souvent beaucoup de moyens financiers. En effet, le financement de ces œuvres est généralement le résultat de l'effort de bonnes volontés. Or, depuis plusieurs années, rien ne marche plus dans notre rectangle de pays. Les commerces informels, les plans d'entreprise des uns, les entreprises des autres sont progressivement tombés en panne ou en faillite. Les travailleurs salariés attendent maintenant longtemps avant d'être augmentés ou ne le sont jamais, les fonctionnaires peinent à boucler les deux bouts,... alors que le coût de vie a explosé. Bref, rien ne marche plus, entend-on souvent, et 'ça va à la togolaise' devient le slogan de tous ! Seuls quelqu'uns, ceux de la minorité, a reconnu le président de ce rectangle, profitent de la croissance. La richesse du pays est mal partagée, la souffrance et la pauvreté galopent tel un feu de forêt en plein été ou en pleine saison sèche et envahissent aussi les sphères sociales où la sûreté de vie semblait assurée. 
Et les gens de la diaspora ont depuis quelques temps de la peine à aider d'une manière ou d'une autre. Alors, ceux qui s'activaient avant à cette fameuse oeuvre préfèrent maintenant vaquer ou se consacrer à leurs propres affaires que de perdre du temps à quelque-chose qui peine à pendre...!
Voilà, pourquoi, il n'y aura rien cette année encore. Mais est-ce la fin ? Seul l'avenir nous le dira. Cependant, nous espérons que Dieu nous fera grâce pour recommencer à aider les autres, à donner la joie aux enfants. 
Tout bilan fait, nous pouvons nous accorder sur une seule chose: n'avoir même pas fait l'infime part de l'espérance que nous avait donnée la création de cette association "Le Défi". 
Et c'est la faute à personne ? Mon oeil !

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